Comment préparer un voyage?

Comment préparer un voyage? Par où débuter, quel matériel prévoir, comment planifier le budget, les logements, les transports …. Avec un peu d’organisation, ce n’est pas sorcier et souvent plus économique. Suivez le guide !

Voyage et vacances, même combat?

Les gens ont souvent tendance à confondre vacances et voyage, comme nous avons pu en faire l’expérience personnelle. Lorsque nous avons effectué notre tour du monde, certains pensaient que nous étions partis 4 mois en vacances …

Si les vacances sont généralement placées sous le signe du repos, le voyage a plutôt comme vocation la découverte, l’aventure et l’inconnu. Plus long que les vacances, il impose plus de contraintes au niveau budget ; à moins d’être riche, il faudra souvent débusquer des logements de basse catégorie (voire carrément miteux) et se déplacer de manière économique, ce qui peut être relativement éprouvant par moment.

Mais au-delà de ces aspects, le voyage est une aventure extraordinaire, qui apporte bien plus que les vacances. Il permet d’en apprendre plus sur soi, d’apprendre à repousser constamment ses limites, d’ouvrir son regard sur le monde. Grâce à lui, j’ai appris à relativiser, à m’organiser de manière efficace, à être plus débrouillard, à vivre plus avec moins. Il m’a également permis de découvrir d’autres passions et talents, m’a poussé à me remettre en question, à sortir de ma zone de confort, ce qui m’a permis d’évoluer et de vivre autrement. Là où les vacances sont une bouffée d’air frais dans nos quotidiens routiniers, le voyage est une expérience unique qui nous enrichit à chaque occasion.

Bref, tout ça pour dire : sortez de votre zone de confort un maximum. J’ai assisté à une conférence voyage sur ce thème il y a quelques années, et croyez-moi quand je vous dit que vous n’êtes pas le premier à avoir peur 🙂 Nous avons tous eu peur au début, la peur de l’inconnu fait partie de la nature humaine. Mais en dépassant cette peur, on a l’occasion de vivre des moments extraordinaires, enrichissants, uniques, des aventures qui nous transforment à jamais …

Attention toutefois à ne pas aller trop loin non plus, sous peine de tomber dans la panic zone (zone de panique). Si vous avez peur de parler en public, parler devant 500 personnes pour commencer n’est peut-être pas la meilleure idée au monde, et au lieu d’aller dans la learning zone (zone d’apprentissage), vous allez juste faire un passage en zone de panique et n’allez rien en retirer, si ce n’est de l’anxiété. Il faut savoir rester dans le domaine de ses compétences et de son tempérament.

Pour terminer cet avant-propos, je terminerai par cette citation de Jean Cocteau : « Dans la vie on ne regrette que ce qu’on n’a pas fait ». Vous savez ce qu’il vous reste à faire 🙂

Comment préparer un voyage : les étapes

Il s’agit ici d’une liste qui s’applique à pratiquement tout type de voyage en mode sac à dos, mais elle peut également s’appliquer de manière globale à tout type de voyage. Dans l’ordre, les étapes sont les suivantes :

  • Choisir sa destination et la période idéale
  • Calculer son budget
  • Préparer son itinéraire
  • Acheter les billets
  • Régler le côté administratif (visas, vaccins, assurances …)
  • S’équiper
  • Réserver les logements
  • Planifier les moyens de transports
  • Réserver les activités & restaurants

1. Choisir sa destination & la période idéale

En général, la première étape consiste à choisir sa destination (je dis en général, car on peut également choisir sa destination après avoir établi le budget). Si vous avez une destination précise en tête, la période à laquelle partir sera beaucoup plus restreinte, tandis que des contraintes temporelles (obligé de partir en juillet/août, par exemple) détermineront plutôt où partir à cette période.

Il faut tout d’abord prendre en compte le facteur météo, qui est toujours déterminant sur le déroulement d’un voyage; autant les périodes de grande chaleur ou de mousson sont insupportables dans certains pays et peuvent ruiner l’expérience, que les grands froids ont tendance à rendre inaccessibles certaines régions. Il faut également être relativement précis: s’il est assez facile d’imaginer que des pays immenses comme la Chine ont des météos très différentes selon que l’on se rende au nord ou au sud, il en est autrement de plus petits pays comme le Sri-Lanka qui a pourtant une météo très changeante à la même période.

Ensuite, il faut considérer la période en elle-même, qui va déterminer les prix et l’ensoleillement. Les prix en haute saison vont du simple au double, tandis que la basse saison offre généralement moins d’heure d’ensoleillement … il faut essayer de trouver un équilibre.

A cette occasion, le Routard met à disposition un baromètre des destinations agréables ou déconseillées en fonction de la période, que vous pouvez retrouver ici: http://www.routard.com/guide_dossier/id_dp/74/ou_partir.htm.

Notez toutefois qu’il y a toujours des exceptions à la règle. Parfois, il vaut mieux se rendre à certains endroits en basse saison, quitte à sacrifier un peu de confort, que de s’y rendre lorsque les lieux touristiques sont noirs de monde, transformant l’expérience en véritable calvaire (voir mon article sur Prague). On peut également consciemment choisir de partir pendant la mousson, pour pouvoir photographier les rizières embrumées de Chine, par exemple. A vous de voir !

2. Calculer son budget

Voici une règle d’or à appliquer pour le calcul budgétaire:

budget = (transports + logements + nourriture + activités) * 2

Par expérience, on a beau faire attention, la multiplication par deux du budget planifié est assez réaliste. Il y a toujours des imprévus, qu’ils soient agréables (restaurant, activité …) ou non (rater un transport, se faire voler son sac …), et il est très difficile de résister aux occasions uniques qui se présentent en voyage. L’autre règle d’or à appliquer: ne pas partir avec des regrets. S’il y aura toujours de l’argent sur la terre, ces moments-là sont uniques et précieux, et il faut parfois juste se laisser aller.

Pour vous aider à vous faire une idée, je vous conseille Le Petit Futé, qui indique toujours 3 idées de budget (petit, moyen et gros budget) dans la fiche technique du pays (exemple pour le Canada ici).

Faites tout particulièrement attention au budget activités: c’est de loin celui qui nous a le plus impacté dans chaque pays. S’il y a toujours moyen de se déplacer pour pas trop cher, voire gratuitement, impossible de faire l’impasse sur les droits d’entrée des sites. Mon conseil: privilégiez la randonnée 🙂

3. Préparer son itinéraire

C’est de loin l’étape la plus difficile, mais c’est aussi la plus excitante. Difficile, car il faut souvent toujours se résoudre à faire des sacrifices, faute de temps (et de budget); excitante, car on se projette déjà dans le voyage.

L’idéal est de se procurer un guide récent sur la destination, et de regarder les itinéraires conseillés sur les plus gros sites de voyage (Le Routard, Petit Futé, Lonely Planet offrent tous une version online de ces itinéraires, bien pratique).

Depuis peu, il existe également des cartes interactives qui permettent de rechercher facilement les articles de blogueurs par destination, très pratique pour récupérer les bons plans. Les deux que j’utilise sont Blogueur Voyage (https://www.blogueur.voyage/) et Synbud (https://www.synbud.com).

Une fois le gros itinéraire établi, on peut alors zoomer sur les étapes, choisir des activités et calculer le temps nécessaire pour les effectuer. J’utilise une combinaison de google maps et google sheets pour m’y retrouver. Je trace les étapes sur google maps, ce qui me permet d’organiser l’itinéraire de façon logique et de me faire une idée du temps nécessaire pour se rendre à chaque étape. Ensuite, je transpose tout dans google sheets, avec les dates d’arrivée, de départ, les moyens de transports, les activités …. Cerise sur le gâteau, on peut partager avec ses compagnons de voyage, ce qui permet de se répartir les tâches 🙂

Il existe également des outils de planification d’itinéraire gratuits. Je vous recommande tripline, qui est vraiment bien foutu, et qui permet de calculer facilement le nombre de kilomètres à parcourir (http://www.tripline.net/reav3r).

4. Acheter ses billets

Pour acheter ses billets, on peut:

  • passer par une agence de voyage: les agents de voyage ont souvent accès à des prix inaccessibles aux particuliers, si bien que même après la commission, les billets peuvent revenir moins cher. C’est l’option la plus facile, mais pas forcément la plus économique.
  • acheter ses billets soi-même: ça sera presque toujours la solution la plus avantageuse, mais il faut pas mal de patience et comparer régulièrement les prix. Si vous n’êtes pas un pro de la logistique, optez plutôt pour la première solution.

Si vous optez pour la dernière solution, voici quelques astuces.

Éviter l’IP tracking

Lorsque vous accédez à un site de réservation, votre adresse IP est enregistrée afin de pouvoir vous identifier à nouveau si vous revenez, et des cookies sont stockés sur votre appareil. Le problème, c’est que pas mal de compagnies peu scrupuleuses n’hésitent pas à en profiter pour gonfler les prix à chaque nouvelle visite, ou à vous faire croire qu’il n’y a presque plus de places disponibles pour vous pousser à l’achat.

Pour contourner le problème, n’hésitez pas à consulter ces sites en mode incognito sur votre smartphone en mode data (surtout pas connecté à votre wifi, qui a la même IP), puis à acheter vos billets connecté à votre wifi, toujours en mode incognito, idéalement depuis un autre appareil. On peut également se connecter à un hotspot ou un VPN, mais comme c’est un peu plus technique, je vous livre ici la méthode facile.

Acheter au bon moment

On pourrait penser que les prix augmentent toujours avec le temps, sachez qu’il n’en est rien. S’il est difficile d’établir une règle précise, avec les années, j’en suis arrivé à établir la logique suivante:

  • les billets sont émis (+- 1 an avant): les prix sont raisonnables, mais loin d’être les plus intéressants. à prendre si on part en très haute saison (exemple : un lundi de Pâques en France) et/ou qu’on ne veut absolument pas prendre de risque;
  • pendant plusieurs mois, les prix augmentent petit à petit, en fonction du remplissage de l’avion et de la période visée;
  • pendant une très courte période (environ 2 semaines), les prix chutent (souvent 6 mois avant, mais il est impossible d’établir une règle précise);
  • les prix remontent sur les derniers mois, et atteignent des prix exorbitants si l’avion est presque rempli;
  • éventuellement, une promo extraordinaire apparaît quelques semaines avant (si l’avion ne s’est au final pas rempli).

Encore une fois, c’est à vous de voir. L’idéal est de regarder chaque semaine (en respectant les consignes d’IP tracking au-dessus), et de voir comment évoluent les prix. Dès qu’ils commencent à chuter, il faut alors vérifier chaque jour et acheter dès qu’ils remontent. Ce phénomène arrive généralement 6 mois avant, et dure 2 semaines. Le tout est de se fixer un prix, et d’acheter les billets lorsqu’ils atteignent ce prix.

Maintenant, tout ça tient de la spéculation et de la chance. Pour le festival Sonar à Barcelone, nous avions acheté nos billets 6 mois avant, et plusieurs potes qui s’y sont pris à la dernière minute ont au final payé moins cher que nous … Maintenant, ils ont eu une chance énorme, car d’autres amis n’ont pas eu cette chance et ont payé leur billet 3 fois plus cher que nous.

Sachez également que les compagnies aériennes galèrent de plus en plus à remplir les longs courriers, même pendant les congés; les last minute peuvent donc être une solution très intéressante si vous n’avez rien planifié.

Enfin, pour terminer, si vous envisagez un tour du monde, sachez qu’il existe des billets de type tour du monde; j’en parle en long, en large et en travers dans mon article Itinéraire du combattant (le tout premier article du blog !).

5. Régler le côté administratif

Voici une checklist des choses que l’on a tendance à oublier lorsque l’on part la première fois.

  • Passeport: ça parait bête, mais il vaut bien penser à vérifier la validité de son passeport avant le départ, car il doit presque toujours être encore valable 6 mois après la date d’entrée dans le pays.
  • Visa: nos passeports sont relativement bien classés en termes d’accessibilité , mais il vaut mieux toujours vérifier avant. Par exemple, les USA, Canada, Nouvelle-Zélande ou Australie nécessitent une autorisation de voyage préalable que l’on peut obtenir online en quelques minutes (généralement une dizaine de $), tandis que la Chine ou l’Inde nécessitent un visa qui doit être demandé à l’ambassade, ce qui prend plus de temps et coûte plus cher. Attention, il existe de nombreux sites qui se font passer pour le site officiel et qui réclament une somme astronomique pour faire la demande à votre place … il vaut mieux toujours passer par le site officiel de l’ambassade du pays visité, pas forcément le premier résultat google.
  • Vaccins & carte de vaccination: si vous visitez l’hémisphère sud, il y a des chances que plusieurs vaccins soient nécessaires, voire obligatoires. Certains sont valables 3 ans, donc vérifiez bien qu’ils sont toujours à jour, car certains pays vous refuseront l’entrée si votre carte de vaccination n’est pas à jour. Planifiez bien à l’avance, certains vaccins se font sur plusieurs semaines. N’hésitez pas à consulter mon article sur le sujet, les insectes sont nos amis.
  • Assurance: une fois que l’on sort de l’Europe, il vaut mieux prendre une assurance voyage pour éviter d’être ruiné en cas de problème. Pour notre tour du monde, nous avions pris europe assistance, car c’était le seul qui couvrait l’annulation de nos billets tour du monde. Ici, pour le Canada, nous utilisons éthias, car le prix de nos billets rentre dans la couverture de base. C’est donc un peu au cas par cas, n’hésitez pas à consulter les différents acteurs pour voir ce qui correspond le plus à vos besoins.
  • Copie des documents d’identité: l’idéal est de scanner la page d’identité du passeport et de se l’envoyer par email, et de garder une copie imprimée que l’on laisse dans son sac. Les vols sont monnaie courante dans certains pays, et ça peut vous éviter pas mal de soucis à l’ambassade.

6. S’équiper

Pour la composition du sac, je vous renvoie vers mon article Fourchette et sac au dos, qui explique la composition de nos sacs pour le tour du monde. Ma consigne est toujours la même: partez léger. Ne confondez pas voyage et vacances … on laisse costume et robe de soirée à la maison, et on fait uniquement dans le pratique et le confortable.

Pour le Canada, on a repris la même formule, adaptée au climat canadien (ajout des dessous thermiques ultra-légers et de pulls en mérino). J’ai également ajouté:

  • nouvel appareil photo Panasonic Lumix GX80, le compromis parfait entre qualité photo et poids;
  • trépied Rollei Compact Traveler, 1.2kg pour 31.5 cm (!), il dispose d’un crochet de lestage, idéal pour un hybride;
  • Gopro + accessoires

Au total, j’arrive tout juste en-dessous de 10kg, ce qui est honorable pour tout le matériel que j’embarque. Lorsque je suis parti au Japon, j’avais un sac de 18kg alors que je n’avais ni pc, ni gros matériel; le dernier jour, je l’ai bien senti passer … Vous êtes prévenus 🙂

 

7. Réserver les logements

Plusieurs options sont possibles ici. Certains partent complètement à l’aventure, et ne prévoient aucun logement, d’autres les planifient tous dès le départ. Pour notre part, nous planifions tous nos logements à l’avance, mais en cherchant des logements annulables la veille, ce qui nous permet de changer d’itinéraire en cours de route tout en conservant une assurance.

Ça semble contraignant, mais c’est par expérience que nous en sommes arrivés à cette formule. Au Japon, nous n’avions réservé que le premier logement, et avons failli nous retrouver à dormir dehors à Kyoto car tous les hôtels de la ville étaient complets (par chance, nous avons trouvé une minuscule chambre à la dernière minute !); au Chili, notre couchsurfer a annulé 2 jours avant notre arrivée, ce qui nous a obligé à prendre un logement à la dernière minute et donc par conséquent plus cher … Bref, il vaut mieux réserver à l’avance, quitte à l’annuler plus tard. C’est particulièrement utile lorsque l’on utilise couchsurfing, car les annulations de dernière minute sont monnaie courante.

Dans tous les cas, vous serez presque toujours obligés de réserver au moins le premier logement car il faut toujours indiquer une adresse sur le papier d’immigration, et il arrive que l’immigration refuse l’entrée aux gens qui n’en indiquent pas, pensant qu’ils essayent d’immigrer clandestinement.

 

8. Planifier les moyens de transports

Réserver les moyens de transport n’est pas toujours obligatoire, mais ça devient de plus en plus nécessaire. Il y a de plus en plus de monde partout, et l’improvisation, aussi charmante qu’elle soit, devient de plus en plus difficile.

Si on prend l’exemple de la SNCF en France, excepté pour les petits trajets, au moins 2 mois d’avance sont nécessaires pour pouvoir espérer obtenir des billets à des prix corrects … il y a 10 ans, il était encore possible d’obtenir une place en arrivant à la gare.

Autre exemple, du côté de Banff (Canada), le parc automobile est relativement minuscule, surtout comparé au nombre de visiteurs attendu; si vous débarquez à l’improviste pour louer une voiture afin de sillonner le parc, vous risquez de vous retrouver sans rien, ou de payer une petite fortune.

Idem pour les bus et trains. En Chine, nous n’avions pas pu réserver le train à l’avance (système chinois un peu tordu), et une fois sur place, les trains étaient tous complets, ce qui nous a obligé à changer nos plans (de base, nous avions prévu d’aller à Taishan, et non dans le Sichuan). Dans la catégorie bus, au Chili, nous avions réservé nos billets de bus pour l’Argentine une semaine avant, ce qui nous a évité de devoir rester plus longtemps sur place, comme ces voyageurs que nous avons rencontré au terminal de bus et qui ont du rester 2 jours en plus à San Pedro de Atacama. Bref, aucun moyen de transport n’est épargné.

A noter qu’il n’est pas toujours possible de tout réserver à l’avance. Dans tous les cas, je vous conseille de vérifier, par exemple sur Rome2rio, petit site qui permet de calculer le prix moyen d’un trajet via différents moyens de transport. Si vous optez pour l’option stop, vérifiez bien que c’est légal, on ne sait jamais … (c’est illégal en Jordanie, par exemple).

9. Réserver les activités & restaurants

Comme indiqué précédemment, les activités comptent pour une part non négligeable du budget. N’hésitez donc pas à fouiller le web de fond en comble pour trouver les meilleurs plans: selon les cas, les prix peuvent passer du simple au triple pour une même activité.

Pour les restaurants, si vous prévoyez de visiter l’un ou l’autre établissement renommé, la réservation est obligatoire. Là où ça devient vraiment pénible, c’est qu’il faut même s’y prendre 3 mois à l’avance. Même les petites adresses sont remplies, comme nous avons pu le constater à Prague où nous avions passé 2h à trouver une table libre à l’improviste … un peu dommage de perdre ce côté spontané.

Bref, pour éviter les surprises, réservez bien à l’avance. Et pour connaître les bonnes adresses, n’hésitez pas à relire les anciens articles, bien sûr !

 

Voilà, c’est tout pour ce guide, si vous avez d’autres astuces, n’hésitez pas à me les envoyer 🙂

Derniers articles

sur le même sujet