Destination Nouvelle-Zélande

Après nos aventures en Australie, nous voici partis en direction de la Nouvelle-Zélande, situé aux antipodes de la Belgique (18 750km). Au programme de nos 18 jours sur place, visite de l’île du nord, avec Auckland, Waiheke Island, Rotorua et le Tongariro National Park, suivi par une visite de l’île du sud à Queenstown, Te Anau et Milford. Petit résumé de ce que le pays des kiwis a à offrir à ses visiteurs.

Kia Ora !

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La Nouvelle-Zélande est composée de deux îles principales (l’île du nord et l’île du sud), ainsi que d’une multitude de petites îles. De par son éloignement géographique, elle fût l’un des derniers territoires à être découvert par l’homme. Ce sont les polynésiens qui colonisèrent l’île entre 1250 et 1300, qui y développèrent une culture Maori, dont le peuple est toujours présent à l’heure actuelle.

Ce n’est qu’en 1642 qu’elle fût découverte par les occidentaux, plus précisément un explorateur hollandais, Abel Tasman. Deux siècles plus tard, en 1840, le traité de Waitangi fût signé entre les représentants de la couronne britannique et les chefs Maoris, faisant de la Nouvelle-Zélande une colonie britannique.

A l’heure actuelle, la population de la Nouvelle-Zélande, soit 4.5 millions d’habitants, est composée majoritairement de descendants européens (74%), suivis par les Maoris (15%). La culture est fortement influencée par les origines britanniques et maories. Les langues officielles sont l’anglais, le maori ainsi que le langage des signes néo-zélandais.

God save the Queen, God defend New Zealand

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Adopté en 1902, le drapeau de la Nouvelle-Zélande, tout comme le drapeau australien, arbore l’Union Jack dans le coin supérieur gauche. A la droite, on retrouve 4 étoiles représentant la Croix du Sud, tout comme sur le drapeau de l’Australie, si ce n’est que les étoiles sont ici représentées en rouge. Depuis plus d’une trentaine d’années, il existe une volonté de le changer par un drapeau mettant plus en avant l’indépendance du pays, mais une partie de la population préfère garder leurs origines anglaises.

Le pays de tous les contrastes

La Nouvelle-Zélande est peut-être le pays qui mérite le plus ce sobriquet. Entre les volcans enneigés, les lacs turquoises, rouges ou jaunes, les plaines infinies remplies de moutons ou encore les plages et forêts tropicales, le pays offre un condensé de planète à ses visiteurs. Que ce soit le ski et l’ascension des glaciers dans l’île du sud ou le surf et les randonnées volcaniques sur les plages de l’île du nord, il y a de quoi faire pour tout un chacun.

Si malgré tout, ce n’était pas le cas, les insatisfaits pourront toujours se tourner vers les sports et activités extrêmes, tels que le bungee jumping (saut à l’élastique), le skydiving (saut en parachute), les descentes en rappel ou encore les 9 great walks, les 9 grandes randonnées du pays qui offrent des panoramas à couper le souffle pour les téméraires qui les braveront. A vous de jouer !

Une cuisine cosmopolite

La cuisine néo-zélandaise est principalement de type slow food, c’est-à-dire basée sur des produits locaux et de saison. Essentiellement basée sur la cuisine anglaise, elle est également influencée par la cuisine méditerranéenne et asiatique. A l’origine originaire de la culture Maori, elle est, depuis les années 70, largement influencée par la nouvelle cuisine américaine ainsi que de la cuisine de l’Asie du sud / sud-est.

Au niveau des spécialités, on retrouve quelques similarités avec l’Australie, telles que le barbecue ou le Vegemite (dont j’ai oublié de parler lors de l’article sur l’Australie : sorte de pâte noire faite à partir d’extraits de levures, d’épices et de légumes, que les australiens et néo-zélandais aiment manger sur une tranche de pain beurrée. Nous avons eu l’occasion de goûter, c’est comment dire … proprement ignoble ! Un digne héritage de l’ancienne « cuisine » anglaise …), mais également quelques spécialités locales, telles que l’anguille séchée, aliment de base des maoris, le kiwi (le fruit, pas l’oiseau emblème du pays …), le paua, coquillage similaire à l’abalone ou encore le kumara, variété de patate douce qui ne pousse qu’en Nouvelle-Zélande.

A noter, plusieurs particularités de la cuisine maorie : le Hangi, méthode de cuisine polynésienne qui consiste à cuire à l’étouffée dans un four creusé dans la terre, la bouille de kumara, pommes de terre, porc et dumplings, ainsi que le rewena, pain fabriqué à partir de pommes de terre fermentées.

Avancer pour mieux reculer

Nous voici donc à nouveau sur la route, aérienne, vers la contrée de Lord of the Rings. Après un réveil très matinal, le premier checkin de nos bagages en soute (en 17 vols, pas trop mal) et un vol de 3h ponctué par un très bon repas servi par Quantas (enfin !), nous arrivons en Nouvelle-Zélande. Tout comme l’Australie, le pays a des restrictions très poussées en matière de biosécurité (la dernière catastrophe en date est l’importation de l’opossum au 19ème siècle, qui est en train de ravager l’écosystème – pas étonnant qu’ils fassent attention !) : toute infraction sera facturée un montant de 400$ NZ !

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Nous nous voyons contraints une nouvelle fois de cocher oui à plusieurs questions du formulaire d’immigration. En effet, vu que nous avons visité quelques endroits sauvages et reculés (Kangaroo Island, par exemple), il vaut mieux jouer la carte de l’honnêteté (puis c’est viscéral, je ne peux pas mentir à un douanier …).

Tout se passe sans encombre, et un trajet en bus plus tard, nous voici à Auckland. Enfin, on commence à avoir des doutes car depuis l’aéroport jusqu’au centre de la ville, nous n’avons aperçu que des magasins et boutiques chinoises. Ils sont décidément partout, ces petits chinois !

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Nous nous posons dans notre hostel, tenu par un auvergnat, et rempli de … français ! Premières constations, l’auberge est propre, les gens ont l’air sympas, mais la ville n’est pas folichonne, et la météo est polaire. Au moment de notre arrivée, il faisait royalement 13°, soit 20° de moins de ce que nous avons eu l’habitude d’avoir en Australie : ajoutez à cela un vent en provenance de l’arctique, et vous obtenez la formule pour tomber malade dans les prochains jours.

En passant, nous avons à nouveau à subir un changement d’heure : 3h de plus sur les montres, soit 11h de décalage en plus avec la mère patrie. C’est notre dernière avancée dans le temps ; lorsque nous quitterons la Nouvelle-Zélande, nous passerons de l’autre côté de l’horloge, avec 11h de décalage en moins. Tiens, le film Superman commence à prendre tout son sens !

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Même si l’eau est potable partout, les vieilles habitudes des dernières semaines ont la vie dure et nous partons au magasin acheter de l’eau, et de quoi manger. Débordant de flemme et en pénurie de volonté, nous craquons sur un pizza hut, moins cher qu’une salade (5$ NZD, soit 3 euros : et après, on se demande pourquoi de plus en plus de gens deviennent obèses …). J’en profite pour goûter ma première bière locale, la Moa, qui contient pas moins de 5 sortes de houblon – pas mal, mais un peu trop suret à mon goût.

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Après une soirée tranquille, nous partons nous coucher, prêts à en découdre avec la météo le lendemain. A très bientôt pour de nouvelles aventures !

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