Destination Australie

Après notre semaine de détente en Indonésie, nous mettons le cap vers l’Australie, un des pays les plus attendus de notre séjour. Idéalement, il faut au minimum un mois pour capturer l’essentiel du pays, mais comme le temps joue contre nous, nous avons choisi le programme suivant: une première étape à Adélaïde, les vignobles du Barossa et Kangaroo Island, ensuite Sydney et Katoomba, point de départ des randonnées des blue mountains et pour terminer, Brisbane et alentours. Let’s go, folks !

La grandeur nature

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Comme vous pouvez le constater sur cette carte, l’Australie est un immense pays. La superficie du territoire intérieur avoisine les 8 millions de km² et pourtant, ne compte qu’un peu plus de 23 millions d’habitants ! Ceci s’explique principalement par la dureté du territoire, majoritairement désertique; excepté sur les côtes, l’intérieur du pays, que l’on appelle l’Outback, n’est habité que par la première population australienne, les aborigènes, dont la culture est la plus ancienne au monde. Ce n’est qu’il y a un peu plus de deux siècles que la population occidentale, majoritaire aujourd’hui, est venue s’installer sur l’ile.

C’est notamment grâce à cet isolement de plusieurs millions d’années que l’Australie possède encore à l’heure actuelle une faune et une flore exceptionnelle, et est considérée comme le Graal par les centaines de milliers de biologistes de part le monde. Kangourous, koalas, wombats, gum trees (eucalyptus), bush … ne sont qu’une infime partie de ce que l’Australie a à offrir aux amateurs de nature. La grande barrière de corail, aujourd’hui menacée par les nouvelles routes empruntées par les navires, mais également par les produits chimiques utilisés par les fermiers qui terminent leur course dans l’océan non loin de là, constitue à elle seule l’objet d’étude de toute une vie, tant son écosystème et sa biodiversité sont exceptionnels.

Oui, mais c’est pas dangereux toutes ces bêtes?

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Lorsque l’on parle de l’Australie, on pense également à ses dangers: serpents, araignées, requins, méduses … sont bien présents un peu partout dans le pays. Ce que l’on dit moins, par contre, c’est le risque actuel encouru. Depuis la création du programme anti-venin dans les années 80, il n’y a plus eu une seule fatalité causée par un serpent ou une araignée !

Évidemment, comme pour tout, il faut rester vigilent; se promener dans le bush en flip-flop et short est aussi risqué que de traverser Anderlecht à 3h du matin le samedi. Il faut juste garder un peu de bon sens 🙂

Le seul véritable danger, c’est le soleil ! Effectivement, le trou dans la couche d’ozone est situé au dessus de l’Océanie, et il faut vraiment faire attention à ne pas rester exposé au soleil sans crème (écran total, pour bien faire) sous peine de ramasser un coup de soleil ou pire, développer un cancer de la peau.

Avec ceci à l’esprit, vous pouvez venir ici sans crainte !

Un pays, deux drapeaux

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Le drapeau australien est constitué de l’Union Jack, le drapeau britannique, additionné de l’étoile à 7 branches du Commonwealth, les branches représentants les 6 états australiens et les territoires extérieurs, ainsi que de 5 étoiles représentant la croix du Sud, qui symbolise la place de l’Australie dans l’univers. La version actuelle date de 1953, mais il présentait déjà une forme similaire lors de la proclamation du Commonwealth australien en 1901.

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Le drapeau arborigène, quand à lui, est constitué d’un fond noir, représentant les arborigènes, un fond rouge, représentant la terre, et un cercle jaune, représentant le soleil. Il est reconnu officiellement par le gouvernement depuis 1995.

La terre du grill

Un peu à la manière de l’Afrique du Sud, il n’y a pas pour ainsi dire de cuisine typiquement australienne, si ce n’est la bushfood, peu appréciée par les australiens. Tout comme les sud-africains, ceux-ci sont de fervents amateurs de barbecue, et sont réputés pour être de grands mangeurs de viande.

Toutefois, depuis le début des années 80, une nouvelle cuisine australienne a commencé à se développer: la mod’Oz, ou cuisine fusion, mélange de cuisine aux saveurs méditerranéennes et asiatiques. La vague de gastronomie qui s’est abattue sur le monde entier ces 10 dernières années a également bouleversé les habitudes alimentaires, et l’on aura pas de mal à trouver des restaurants de tout type un peu partout dans le pays.

Au niveau des viandes, on retrouve essentiellement du boeuf et du mouton, très appréciés par les australiens. Les viandes du bush, dites « sauvages », telles que le kangourou, l’émeu, le crocodile ou encore le buffle, sont loin d’être favorites, et seront plus difficiles à trouver.

En revanche, de par sa nature côtière, on aura pas de mal à trouver une multitude de produits de la mer: poissons, coquillages, crustacés … se retrouvent en abondance sur les marchés et restaurants. Côté légumes, on retrouve essentiellement la patate douce, l’avocat, la betterave et les courges.

On the road again !

Après un réveil matinal, nous voici donc parti vers l’aéroport de Denpasar, afin de prendre notre vol interne pour relier Jakarta, où nous attend notre vol long courrier. Comme à notre grande habitude, nous trainons dans l’aéroport et dépensons nos dernières devises locales. Après 2h de vol tranquille, nous arrivons à Jakarta, où nous devons nous rendre au guichet de Malaysia Airlines, car le checkin online n’a que partiellement fonctionné. Partiellement, car celui d’Ingrid s’est effectué sans problème, mais le mien a rencontré « un problème technique, veuillez vous adresser au guichet de la compagnie lorsque vous arrivez ». One world, quand tu nous tiens …

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Après notre checkin, nous nous mettons en mode attente jusqu’au prochain vol. On ne vous cache pas qu’on attend beaucoup de Malaysia Airlines, réputée comme une des meilleures compagnies au monde. Et bien, on comprend pourquoi ! Le service est très bien, la nourriture, pour une fois, très correcte, voire même bonne. Ça fait du bien 🙂

Arrivée à Kuala Lumpur, rebelote: attente de plusieurs heures jusqu’au prochain vol, toujours avec Malaysia Airlines. On commence à embarquer, et d’emblée nous remarquons que la population change: il n’y a presque pas d’asiatiques dans l’avion, et on comprend ce que les gens racontent. Yay 🙂

Après un vol assez agréable, nous arrivons enfin en Australie. L’hotesse nous distribue alors les papiers d’immigration et de douane, et surprise surprise: pour la première fois de notre vie, nous allons devoir répondre oui à plusieurs questions ! On savait qu’il y avait des restrictions strictes au niveau denrées périssables, mais pas par exemple sur la présence de poussière et de sol étranger sur les vêtements ou chaussures … avec l’ascension du mont Batur la veille, on se dit qu’il vaut mieux mettre oui et discuter avec les douaniers.

Au final, tout se déroule sans soucis, si ce n’est mon poivre de Sichuan, qui est confisqué. J’avais déjà essayé de l’envoyer par la poste depuis la Chine, mais la femme m’avait indiqué qu’on ne pouvait pas l’envoyer par courrier, car dans certains pays le poivre de Sichuan est considéré comme drogue, à cause de son pouvoir anesthésiant. Enfin, au moins ils n’ont pas pris mes épices sud-africaines 🙂

Après un trajet en bus assez court, nous arrivons chez Dan, un couchsurfer qui nous héberge plusieurs jours. Dès le départ, on se sent comme à la maison: on a notre petite chambre, il y a un immense jardin, c’est calme, et Dan et Aleks sont vraiment top. On va bien se sentir ici 🙂

La suite au prochain épisode !

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